(EN) Pour la première fois dans l’histoire canadienne, les 55 ans et plus constituent le plus fort pourcentage des exploitants agricoles. Certes, il existe moins de fermes aujourd’hui qu’il y a 10 ans, mais la taille moyenne de celles-ci est plus grande que jamais. La face de l’agriculture moderne est en train de changer, ce qui devrait offrir de nouvelles possibilités de carrière dans ce domaine.
Peu importe leur taille, 98 % des fermes canadiennes sont toujours des exploitations familiales. Bien que l’âge des agriculteurs augmente, il existe encore de nombreuses fermes multigénérationnelles, où les enfants adultes travaillent aux côtés de leurs parents. En fait, le recensement de 2011 indique que les entreprises multigénérationnelles ont en général des revenus bruts plus élevés.
Selon Charles Stevens, propriétaire-exploitant de Wilmot Orchards (Ontario), cela représente une occasion extraordinaire d’échanger des connaissances. La génération plus âgée peut transmettre son expérience à ses enfants, et la jeune génération peut apporter des idées nouvelles et des perspectives innovantes.
Stevens affirme que l’agriculture a été pour lui une carrière enrichissante et que si c’était à recommencer, il ferait exactement la même chose. « L’agriculture offre un parcours professionnel à multifonctions et sûr, offrant des possibilités d’emploi presque infinies. C’est un travail extrêmement difficile, mais je peux dire sans hésitation que je suis chanceux de travailler avec les gens les plus authentiques que j’aie jamais rencontrés. L’agriculture est vraiment un mode de vie unique et gratifiant. »
L’activité agricole est plus perfectionnée que jamais. Chez la nouvelle génération d’agriculteurs, la tendance est aux études plus poussées. Les producteurs agricoles doivent prendre des décisions complexes, qui assureront la durabilité tant économique qu’environnementale de leur ferme, et c’est pourquoi beaucoup choisissent de faire des études postsecondaires dans divers domaines.