Lorsque j’ai fait ma demande pour une bourse d’études agricoles de la fondation Nuffield, je ne m’imaginais pas toute la différence que cela ferait pour moi et ma famille. Après avoir passé plusieurs années à rénover et reconstruire l’exploitation laitière familiale, j’ai eu l’impression d’avoir atteint un plateau. Mon nouvel objectif était de démarrer une nouvelle exploitation et de traire deux fois plus de vaches.

Ce n’était pas en soi un objectif très compliqué, mais il s’est avéré difficile de trouver un nouvel endroit. Après avoir raté quelques appels d’offres et tenté de lancer une entreprise conjointe qui n’a jamais démarré, j’ai abandonné. Je me suis demandé comment faire pour démarrer dans l’industrie laitière.

J’avais de l’expérience et assez de ressources financières, mais même cela ne semblait pas être suffisant pour concrétiser mon projet. Après que lui avoir expliqué ma situation, un ami de la famille m’a suggéré de réaliser une étude sur le sujet pour la fondation Nuffield. Mon article s’intitulait : « Quoi faire pour sauver l’industrie laitière » (How best to save the dairy industry). Je crois fermement que si l’industrie laitière n’arrive pas à attirer plus de gens, elle perdra de l’importance et passera en deçà de sa masse critique.

J’ai voyagé au Royaume-Uni pour rencontrer autant d’agriculteurs et de travailleurs agricoles que possible. Certains points sont devenus plus clairs pour moi. Premièrement, les jeunes agriculteurs ont de la difficulté à saisir le contenu des rapports de la fondation de bourses d’études Nuffield et estiment qu’ils sont parfois trop complexes. Le deuxième point le plus souvent rapporté est que les gens souhaitent avoir un plan de carrière clairement établi dans lequel ils ont la possibilité soi de travailler dur et d’éventuellement atteindre le titre d’exploitant agricole, soi de conserver le poste dans lequel ils sont le plus à l’aise.

Plusieurs agriculteurs du R.-U. ont oublié l’aspect positif de l’agriculture et se concentrent sur ses points négatifs, dont les choses qu’ils ne peuvent pas contrôler, comme le climat et les marchés mondiaux. Les agriculteurs doivent revenir aux principes de base et comprendre quels facteurs rendent une bonne entreprise agricole attrayante aux yeux des personnes en dehors de l’industrie agricole. De bien des façons, l’agriculture est maintenant isolée des autres secteurs économiques du R.-U. Cela n’a pas aidé notre problème d’image.

L’objectif de mon rapport pour la fondation Nuffield est d’amener les agriculteurs à jeter un nouveau regard sur eux-mêmes et sur leurs exploitations. Je ferai également part de certaines réflexions que j’ai retenues de mon voyage et j’expliquerai comment n’importe quelle personne peut réussir dans l’industrie laitière, peu importe sa situation.

Cliquez ici pour accéder au rapport. (anglais seulement)